суббота, 29 марта 2014 г.

Uzdemfunsuisse ахборот маркази.

    


    Швейцария Бош Прокурори шу йил 12 мартда "профессор" Гулнора Каримовага карши катта микдорда пул оклаш ишида айбланувчи эканигини эълон килди. Узбекистон томони бу жиноий ишда асосий айбдорлар деб Гулнора Каримованинг номидан иш тутган кишиларни курсатмокда. Бунинг бир пайтни узида бешта давлатда олиб борилаетган тергов ишлари йуналишини бошка томонга буришга уриниш, деб бахоланмокда. Иккинчи масала, "профессор" Каримованинг соглиги ёмонлашгани сабабли тергов ва судлов ишларидан холи, деган суд медэкпертиза карори чикаришга уриниш борлиги аникланди. Швейцаря Бош Прокуратураси тарафидан хозирча профессор Гулнора Каримова номида булган бир миллиард $ пул музлатилгани аник. Аммо бу жиноий иш буйича тадкикотлар олиб бораетган экспертларнинг матбуотга берган маьлумотларида Гулнора Каримовага оид аммо бошка кишилар номига кайд килинган 12-15 миллиард $ маблаг мавжудлиги тахмин килинмокда. Uzdem Fund Suisse ташкилоти анча йиллардан бери бу маблаглар хакида уз хулосаларини бериб келмокда. Узбекистон халкига оид булган бу маблагларни Узбекистон диктатурасига хеч качон кайтаришмайди. Адвокатларга туланаетган юз мингларча $  хавога кетмокда. Uzdem Fund Suisse бу масалада яна бир бор хакли чикди. Бирданига бешта давлат бу маблагга эгалик килиш учун бу холатдан фойдаланмокчи. Халкаро Арбитражларда Узбекистонга карши очилган тижорий даволарини бу ердан ундириш имконларини излашмокда.


Бугун Uzdem Fund Suisse лидери Сафар Бекжон Гулнора Каримовага карши очилган жиноий иш юзасидан Женевада мазкур мамлакат Бош Прокуратурасида учрашув утказди. Ушбу учрашувда Сафар Бекжон жиноий ишни олиб бораётган прокурордан Гулнора Каримовага карши Узбекистондан контрабанда асосида олиб чикилган осори-атикалар буйича Uzdem Fund Suisse такдим етган хужжатлар асосида алохида жиноят иши очилиши масаласини куриб чикишни суради. Шунингдек, расмий учрашувда Uzdem Fund Suisse адвокатлари кушимча олти масала юзасидан хукукий хужжатлар тайёрлаши ва уларни Прокуратурага такдим етишига келишиб олинди.
Uzdem Fund Suisse раиси бу учрашувда узига нисбатан килина
ётган турли тахдидлар, жумладан, жисмоний жихатдан йук килиш тахдидтлари борасида хам Прокуратурага далилий малумотларни такдим етди ва бу борада Прокурор назорати  урнатилишини суради.

 Uzdemfunsuisse ахборот маркази.

среда, 26 марта 2014 г.

Affaire Karimova: Avis de tempête sur la fille du dictateur

 

 

 

Affaire Karimova: Avis de tempête sur la fille du dictateur




Rien ne va plus pour Gulnara Karimova, la fille du dictateur d’Ouzbékistan, ex-ambassadrice de son pays à Genève et grande amie des people. Elle ne vit plus à Cologny et est aujourd’hui au centre d’un gigantesque trafic d’influence et de blanchiment d’argent international. La Suisse a bloqué ses avoirs, soit 800 millions de francs.
Du ciel, on ne voit plus qu’une villa cossue laissée à l’abandon, alignée comme tant d’autres parmi celles des nantis de la Gold Coast, sur la commune de Cologny (GE). Sa propriétaire s’est volatilisée depuis l’été dernier. Gulnara Karimova, 41 ans, fille aînée du président ouzbek Islam Karimov, 76 ans, n’habite plus dans l’opulente bourgade des millionnaires, le Beverly Hills genevois, où, comme représentante permanente de l’Ouzbékistan auprès de l’ONU, elle bénéficiait de l’immunité diplomatique.
Mais ça, c’était avant que le ciel ne s’assombrisse pour cette femme politique, numéro 2 putative du régime ouzbek, mais aussi grande figure de la page people des magazines où la sémillante femme d’affaires faisait le bonheur des échotiers: créatrice de bijoux, styliste, chanteuse pop à ses heures, présidente de la société des auteurs-compositeurs dans son pays (ça ne s’invente pas), créatrice d’un festival de mode à Tachkent, poussant même la chansonnette avec Gérard Depardieu avec lequel elle avait partagé un duo sur scène…
Le nom de cette grande mondaine s’affiche désormais à la colonne des faits divers dans les journaux helvétiques, et même au-delà des frontières. Elle est aujourd’hui soupçonnée par la justice fédérale suisse de blanchiment d’argent portant sur des «actes présumés illicites ayant eu lieu dans le marché des télécommunications en Ouzbékistan», et ses biens personnels, plus de 800 millions de francs suisses, ont été séquestrés. Un an plus tôt, à l’été 2012, la banque genevoise Lombard Odier avait alerté les autorités au sujet d’activités suspectes sur le compte de cette cliente devenue soudainement très encombrante…
Parallèlement, une enquête, confiée au juge Serge Tournaire (dossiers Tapie, Dassault, Sarkozy), a été ouverte en France pour blanchiment. Les autorités suédoises ont elles aussi engagé une action en ouvrant une enquête pour corruption, sollicitant l’entraide judiciaire de Berne – les transferts de fonds passant par la Suisse. Stockholm suspecte l’entreprise suédoise TeliaSonera, qui commercialise de l’ADSL, des services d’accès internet et de la téléphonie mobile, de lui avoir versé en fait un pot-de-vin de 300 millions de dollars pour mettre la main sur le marché ouzbek des télécommunications.
Au centre de toute cette histoire, bien sûr, une lutte de pouvoir fratricide et sans merci sur fond de règlement de comptes dans ce pays méconnu d’Asie centrale de près de 30 millions d’habitants, ancienne république soviétique devenue indépendante en 1991. En Ouzbékistan, où une série de câbles diplomatiques dévoilés en 2010 par WikiLeaks la décrivaient comme la personne la plus détestée du pays, Gulnara Karimova est aussi dans le collimateur de la justice.
En résidence surveillée, elle est désormais inculpée également par le procureur général de Tachkent d’«escroquerie», de «légalisation de revenus d’origine criminelle» ou d’«enregistrement de sociétés fictives». Avec elle, ses proches, complices présumés, sont eux aussi dans de sales draps: son petit ami, Rustam, ses domestiques et quelques confidentes qui auraient servi de prête-noms dans des opérations bancaires.
Sur les bords du Léman, à Cologny, Gulnara Karimova menait grand train, mais ne faisait pas de vagues, ne supportant pas, par exemple, qu’on la traite de «fille de dictateur» en répliquant vertement sur Twitter que c’était une «expression imbécile». A l’intérieur de sa villa de Cologny, achetée 18 millions de francs à un homme d’affaires anglais, des œuvres d’art, des bijoux en or et en argent, ainsi qu’un vieux Coran du XVIIIe siècle incrusté de pierres précieuses, selon le groupe dissident ouzbek Uzdem Fund. «C’était comme visiter un musée sans billet», expliquait alors le chef du groupe, Sefer Beksan, qui était entré par effraction dans la villa le 23 décembre dernier. Selon lui, ces objets auraient été «confisqués» par Gulnara Karimova au Musée national d’Ouzbékistan à Tachkent.
La fille rebelle
A quelques centaines de mètres de là, sur la commune de Vandœuvres, une autre villa, elle aussi à l’abandon: celle de Lola Karimova, 36 ans, la sœur de Gulnara, et son ennemie jurée. Dans une récente interview à la BBC, Lola, qui est par ailleurs ambassadrice de l’Unesco, a clamé ses divergences entre elle et sa sœur Gulnara, avec laquelle elle serait en froid depuis douze ans: «Nous n’avons jamais caché cela (…). Nous n’avons pas de contacts, ni familiaux, ni amicaux. Avec les années, les différences n’ont fait que s’amplifier», a-t-elle fait savoir.
Dénonçant le régime autocrate de son père Islam Karimov, partageant l’idée selon laquelle «le chômage et l’absence de possibilités nourrissent la radicalisation de la population» et sont «les principales causes du mécontentement de la population», elle concluait, fataliste et résignée: «Je sais que mon nom dépasse ma propre personne, mais je veux qu’on me considère comme une personne avec ses propres principes et points de vue.» Joli coup de com dans cette guerre fratricide ou petit calcul pour échapper elle aussi à d’éventuelles poursuites? Il y a peu encore, Lola Karimova ne tenait pas vraiment les mêmes discours.
En avril 2000, lors d’une soirée pour sa fondation Ouzbékistan 2000 au Musée d’art moderne de Paris, elle avait même réussi à attirer dans sa nasse, contre espèces sonnantes et trébuchantes, l’actrice Monica Bellucci, rétribuée 190 000 euros pour quatre heures de présence et un petit discours. Dans d’autres circonstances, elle avait fait de même avec Emmanuelle Béart et Alain Delon, VRP de luxe du régime ouzbek lors de galas fastueux à la gloire de l’Ouzbékistan.
Toujours est-il que Lola Karimova-Tillyaeva a quitté elle aussi les rivages longtemps hospitaliers du lac Léman. Sa fille n’est plus scolarisée au collège Florimont depuis l’été dernier. A ses petits camarades, la jeune étudiante avait confié partir pour Los Angeles. Le nouvel eldorado des familles des dictateurs? Elle est en tout cas bien au chaud et peut préparer tranquillement, fortune faite – et elle est gigantesque – les jours meilleurs de l’après-Islam Karimov…

L’allié de Moscou
Islam Karimov le sulfureux président de l’Ouzbékistan est à la tête de cette ancienne république soviétique depuis son indépendance en 1991. Cet Etat est considéré comme le plus corrompu et le plus répressif d’Asie centrale. Longtemps allié aux Américains – il avait ouvert son territoire à des bases militaires US lors de la guerre d’Afghanistan –, cet autocrate qui règne sans partage est aujourd’hui rallié à la Russie. On compare volontiers ce Gengis Khan local à l’ex-président libyen Kadhafi, avec son cortège de corruption, de prisonniers politiques et de disparitions…

La petite sœur Lola critique aujourd’hui sa sœur et le régime de son père
Lola Karimova, 36 ans, habitait avec son mari, ses deux filles et son garçon, dans cette luxueuse villa de la commune de Vandœuvres (GE). Elle a aussi quitté Genève l’été dernier. Aujourd’hui, devenue rebelle sans que l’on sache si sa «rédemption» est sincère ou un simple calcul, elle critique le régime de son père et n’épargne pas sa sœur. Mais elle n’a pas toujours tenu le même discours, étant auparavant une alliée fidèle du régime.

Arnaud Bédat - 26.03.2014 

понедельник, 17 марта 2014 г.

20 Minutes: La fille du président ouzbek sous enquête

 




La fille du président ouzbek sous enquête


Genève.

Gulnara Karimova s’était offert une somptueuse villa à Cologny et a poussé la chansonnette avec Depardieu. A son pedigree d’artiste, de femme d’affaires et de diplomate pourrait s’ajouter le blanchiment d’argent. La fille

aînée d’Islam Karimov aurait touché des pots-

de-vin lors de l’attribution du marché des télécoms en Ouzbékistan. Le Ministère public de la Confédération a bloqué 800 millions de francs de biens et d’avoirs dans ce dossier.

Une fille de président voit sa fortune gelée en Suisse Genève. La plus âgée des fillesdu président de l’Ouzbékistan est sous enquête. Soupçonnée de blanchiment, elle ne peut plus accéder à un pactole de plus de 800 millions de francs. Son père est à la tête d’un des régimes les plus autoritaires d’Asie centrale. Mais cette réalité n’a pas fait reculer le Ministère public de la Confédération (MPC). Gulnara Karimova est directement visée dans une enquête qui porte sur des soupçons de blanchiment d’argent. La procédure pénale,

ouverte en juillet 2012 contre quatre membres de son entourage, la vise personnellement depuis l’automne dernier. Selon la RTS, l’une des personnes visées par l’enquête serait un ancien responsable d’Uzdunrobita, filiale ouzbèke

de l’opérateur russe de télécommunications MTS. Les actes présumés illicites se sont en effet produits sur le marché des télécommunications en Ouzbékistan, a indiqué hier le MPC. Celui-ci enquête en raison de la présence de valeurs patrimoniales en Suisse. Berne a déjà gelé plus de 800 millions

de francs alors qu’en Ouzbékistan le salaire hebdoma daire moyen n’excède pas26 fr. Le MPC tente de déterminer l’origine de ces biens. Il avait déjà

perquisitionné en août 2013 sa luxueuse villa de Cologny (GE), qu’elle avait achetée pour 18 millions de francs. Cette grande femme blonde

aux multiples activités, passant par les affaires, les cosmétiques et la chanson, n’est pas une inconnue en Suisse. Elle avait été nommée par son père au poste de représentante permanente de l’Ouzbékistan auprès de l’ONU. Elle a occupé

ces fonctions jusqu’à l’été 2013, bénéficiant du coup de l’immunité diplomatique.

Opposant ravi

Joint au téléphone hier aprèsmidi, Sefer Bekcan se félicite que le MPC ouvre une enquête contre Gulnara Karimova. Cet opposant ouzbek, qui réside

en Suisse romande, dit avoir attendu cet instant depuis des années. «Il n’est pas facile pour un tribunal suisse de juger la fille du dictateur, déclare-t-il, mais comme celle-ci utilise l’adresse de son domicile à Genève pour participer à de la contrebande étatique d’antiquités, elle doit pouvoir être condamnée pour cela. Avec son père et son entourage, ellea pillé des musées


суббота, 15 марта 2014 г.

Швейцарское следствия

«Паризьен»: Гюльнарой Каримовой интересуется швейцарское и французское следствия


«Узбекская принцесса в опале», так называется статья, опубликованная в сегодняшнем номере газеты «Паризьен». Статья начинается с описания виллы в Швейцарии, на берегу Женевского озера, которую Гюльнара Каримова – а речь идет именно о ней – уже давно не посещала.

Как видно из видео, снятом узбекскими диссидентами, проникнувшими на виллу без разрешения, в доме хранятся редкие предметы искусства: картины узбекских художников, украшенное драгоценными камнями издание Корана. Все эти предметы должны храниться в музее Ташкента, утверждают дисситенты в интервью, данном швейцарской газете «Matin Dimanche». «Паризьен» же публикует фотографии некоторых картин.
Вилла в пригороде Женевы Колоньи была куплена Гульнарой Каримовой за 15 миллионов евро в 2009 году, то есть до того как ей начало интересоваться швейцарское следстваие, - поясняет «Паризьнен» . С 2012 года над ней нависли подозрения в коррупции и отмывании денег. Швейцария подала запрос и во Францию. Французские органы в свою очередь, открыли следствие в феврале 2013 года, чтобы установить условия приобретения Каримовой квартиры в 16-м округе Парижа. 800 квадратных метров были куплены в том же 2009 году за 30 миллионов евро. Эта сумма, пишет газета, сильно превосходит стоимость недвижимости даже в таком престижном районе. Швейцарских следователей интересует и приобретение двух других домов во Франции: виллы в Гасене (департамент Вар) и замок в Монфор-л’Амари в департаменте Ивелин.
Первые подозрения в коррупции пали на Каримову еще в 2007 году, когда шведская телефонная компания Teliasonera якобы заплатила ей около 300 миллионов долларов за вход на узбекский рынок.
Однако подозрениями в финансовых операциях проблемы Гюльнары Каримовой не заканчиваются. Как пишет швейцарская газета «Matin Dimanche», сейчас опальная дочь президента находится под надзором узбекских спецслужб, фактически, под домашним арестом.
Певица, дизайнер, модница, дипломированная в Гарварде и гордящаяся своей благотворительной деятельностью Каримова известна еще своими непомерными аппетитами в области бизнеса, - комментирует «Паризьен». Газ, хлопок, СМИ – интересы Каримовой в этих областях породили нелюбовь к ней в родной стране. «Мать двоих детей, Гюльнара выкачала сотни миллионов долларов у предприятий своей страны», - говорится в статье. Эти суммы, «отмытые» в различных оффшорах, ушли затем на покупку недвижимости в Европе, - предполагает «Паризьен».
Завершается статья цитатой из данных Wikileaks, который опубликовал отрывки телеграмм американского посольства. В этих телеграммах Гюльнару называют «баронессой воров» и «самым ненавистным» в стране человеком. Кажется, аппетиты Каримовой играют теперь против нее, - завершает статью газета.

пятница, 14 марта 2014 г.

Uzdemfunsuisse ахборот маркази.





            Enquête ouverte contre la fille du président ouzbek.



Швейцариядаги учта тилда чоп қилиниб ва бутун Шевейцарияга тарқатиладиган    “20 Minutes”     газетаси ўзининг 13.3.2014. кунги сонида Ўзбекистон диктаторнинг тўнғич қизи Гулнора Каримовага қарши мақола эълон килган. Швейцариядаги энг оммобоп бўлган бу газетанинг кириш саҳифасидаги бош мақола қилиб Гулнора Каримовага қарши очилган жиноий иш “катта микдордаги пул ювиш” жинояти эканлигини айтади

  Швейцария Бош Прократураси Гулноранинг шериклари бўлган 4 та шахсни тергов қилиши ва бошка далилар орқали шундай қарорга келган. Бу ҳабар халкаро ҳабарлар сифатида кеча тарқатилганди.

Расмий ҳабарга бугун қайтадан мақола ёзилишининг максадини    “20 Munutesжурналистининг   Email  кейин тушундик. Ҳабарингиз бордир Uzdem Fund Suisse ташкилоти; Гулнора Каримовага қарши 2012 йилдан бери жиноий иш очилиши ҳакида Женева Бош Прокурорига ҳужжатлар топшириб келмоқда. Гулнора Kаримова олиб борган пул ювиш шакллари халкаро микиёсдаги текширув эканлиги учун бу жраён амалдаги Президентлар оиласига қарши биринчи марта бўлаяпган ҳодисадир. Диктаторларга карши жиноят ишлари улар ағдарилгандан кейингина бошланар эди.

Каримовларга ҳам ҳудди шу ёндашув бўлиши кутилаяпган эди.

Бу масалада тажрибали адвакатлар билан маслаҳатлашганимиздан кейин "Villa Gulnara"  акциямизни; 2013 йил 23 -28 Декабрь кунлари ўтказдик. Каримова миллий бойликлар контрабандаси билан қўлга тушди. Бу қисқа ва лўнда исботланган ва содир қилинган адреси аниқ бўлган жиноятдир.

Энди “20 Minutes” газетасидаги мақолага келсак.

Е.маил ва телефон орқали Uzdem Fund Suisse  раиси Сафар Бекжон билан боғланган муҳбирларнинг қизикиши:

Бош Прокурор қароридан мамнунмисиз?

“20 Minutes”  газетаси муҳарирлик мақоласи ёнига Сафар Бекжон баёнатини матнини ҳам илова қилган.

Баёнот мазмуни:

Албатта биз бу қарордан мамнунмиз.

Гулнора Каримовага қарши жиноят иши олиб борилаяпганига 2 йил бўлганидан ҳабардор эдик. Фақат тергов ишларининг сиёсий тамонини ҳисобга олиб бу ҳакда эълон килинмаганини ҳам билардик. Пул ювганикда "шубҳали" дейилган инсоннинг уйида тинтув ишлари қилинмаган бўларди. Гулнора Каримованинг катта микдорда пул ювишда "айбдор" лар сафига киритилгани эртага маҳкама булади дегани эмас.

Биз (Uzdemfundsuisse) раҳбарияти Гулнора Каримова ва отасига қарши маҳкама учун асос борлигига ишонамиз. Бу асос миллий асарларни контрабанда йўли билан Швейцаряга келтирганликидир. Жиноят бу ердаги худудларда содир килинган. Биз тез кунларда бу жиноят иши маҳкамаси бошланишини кутаяпмиз.”

 

 

 

Uzdemfunsuisse ахборот маркази.

13.03.2014




среда, 12 марта 2014 г.

http://www.terrafemina.com/

 

La disgrâce de Gulnara Karimova ou les revers de fortune de la "baronne du vol"

 

Dernier scandale en date pour la fille aînée du président Ouzbek Islam Karimov, Gulnara Karimova aurait accumulé dans sa résidence genevoise des trésors volés au musée national. Rien que ça…

Accusations de « corruption d'agents étrangers », d'évasion fiscale, de blanchiment d’argent, de stylisme tapageur et de chansons pop mièvres, la barque dans laquelle navigue la dénommée Gulnara Karimova était déjà chargée. Il semble pourtant qu’il y ait encore un peu de place : la fille aînée du président ouzbek, Islam Karimov, est désormais soupçonnée d’avoir « confisqué » quantité d’oeuvres d’art et de bijoux anciens au musée national de Tachkent. Ses larcins auraient servi à décorer sa luxueuse demeure de Cologny, non loin des rives du lac Léman. À l’origine de ces révélations, le groupe Uzdem Fund Suisse, des opposants au régime de Karimov exilés en pays helvète. Après s’être introduits dans la villa, ces derniers s’en sont donnés à coeur joie en diffusant les photos de son intérieur sur les réseaux sociaux et dans la presse. Gulnara Karimova y résidait encore jusqu’à l’été dernier, alors qu’elle était ambassadrice de son pays auprès de l'ONU à Genève.

La personnalité « la plus haïe d'Ouzbékistan »

« Était » donc, car pour ce qui est des ors de la république et autres apparats, il convient désormais d’utiliser le passé. La dame est en disgrâce. Cette farouche prétendante à la succession du paternel subit revers sur revers depuis quelques mois. Un règlement de compte au plus haut sommet de l’Etat et dans les règles de l’art, à en croire nombre d’observateurs. Les scandales à répétitions effritent ainsi inexorablement l’empire et le destin national que Gulnara Karimova, 41 ans, s’était, sans relâche ni trop d’égards pour autrui, façonnée. Au centre notamment d’une enquête menée par la justice française sur une affaire de blanchiment, celle qu’un câble diplomatique américain diffusé en 2010 par WikiLeaks qualifiait de « baronne du vol » et de personnalité « la plus haïe d'Ouzbékistan » serait de retour au pays, en résidence surveillée entre les mains des services ouzbeks, selon les informations du journal suisse Le Matin Dimanche. Le désaveu est brutal. Retour donc en images sur la gloire – passée ? – de Gulnara Karimova. Pour le moins truculent.

 

 

Suisse : enquête sur la fille aînée du président ouzbek

      

 

Suisse : enquête sur la fille aînée du président ouzbek

    La justice suisse a annoncé, mercredi 12 mars, avoir ouvert une enquête pour soupçon de blanchiment d'argent contre Gulnara Karimova, la plus âgée des filles du président ouzbek, laquelle avait bénéficié de l'immunité diplomatique jusqu'à l'été dernier.

« Ouverte au départ contre quatre personnes de l'entourage de Karimova, l'enquête pénale vise personnellement [Gulnara Karimova] depuis l'automne dernier », a expliqué le ministère public de la Confédération (MPC) dans un communiqué.
Les soupçons de blanchiment d'argent portent sur des « actes présumés illicites ayant eu lieu dans le marché des télécommunications en Ouzbékistan ». Le lien avec l'enquête ouverte par les autorités suisses est constitué par l'existence de valeurs patrimoniales en Suisse, qui ont été séquestrées à hauteur de plus de 800 millions de francs suisses (658 millions d'euros), au sujet desquelles le MPC poursuit ses investigations afin d'en déterminer l'origine.
En sa qualité de représentante permanente de l'Ouzbékistan auprès de l'Organisation des Nations unies et d'autres organisations internationales à Genève, Gulnara Karimova avait bénéficié de l'immunité diplomatique jusqu'à l'été dernier. C'est donc le 16 septembre 2013 que l'enquête pénale a été étendue à son encontre. Des enquêtes sont aussi en cours en France et en Suède.

La justice suisse a ouvert son enquête pénale en juillet 2012. Concernant au départ quatre ressortissants ouzbeks entretenant des relations d'ordre privé et économiques avec Gulnara Karimova, l'enquête a mené à l'arrestation à l'été 2012, à Genève, de deux d'entre eux, qui ont été libérés de la détention provisoire à la mi-octobre 2012 contre le versement d'une caution.
A la fin d'août 2013, le MPC a perquisitionné avec l'aide de la police judiciaire fédérale et de la police genevoise dans la villa de Gulnara Karimova à Genève pour réunir de nouveaux éléments de preuve. Mme Karimova, une quadragénaire aux multiples activités allant des cosmétiques à la mode en passant par la chanson, est récemment tombée en disgrâce, alors qu'elle était jusqu'alors considérée comme une possible prétendante à la succession de son père, le président Islam Karimov, au pouvoir depuis 1991.
Au début de janvier, l'hebdomadaire suisse Le Matin dimanche avait rapporté que des membres du groupe dissident ouzbek en exil Uzdem Fund Suisse étaient entrés par effraction le 23 décembre 2013 dans l'ancienne luxueuse demeure de Mme Karimova à Genève et avaient diffusé sur Skype des photographies de l'intérieur de la résidence avec des objets qui proviendraient du Musée national ouzbek.

La justice suisse vise Gulnara

 

 

La justice suisse vise Gulnara Karimova

 
 La fille du chef de l’Etat ouzbek est rattrapée par une enquête sur une affaire de soupçons de blanchiment et de corruption impliquant le groupe TeliaSonera. 800 millions de francs ont été gelés, du jamais-vu. Pays-Bas, Etats-Unis et Norvège enquêtent en parallèle sur un autre cas: VimpelCom
 
 A Cologny, sa villa nichée dans une allée surplombant le Léman a été désertée. Sur l’autre rive du lac, aux Nations unies, personne ne la remplace au poste de représentante permanente de l’Ouzbékistan, vacant depuis l’été dernier. Présentée comme le personnage le plus influent de son pays après son père, Islam Karimov, elle est crainte ou haïe par la population. «Round run» est l’un des titres de son dernier album – interprété en anglais et intitulé Googoosha, son nom de scène.
Depuis six mois, la justice fédérale suisse veut entendre Gulnara Karimova. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a révélé mercredi qu’il l’avait mise sous enquête le 16 septembre dernier. Elle est soupçonnée de «blanchiment d’argent». Cette affaire en rejoint une autre, avec cette fois des soupçons de corruption: la multinationale scandinave TeliaSonera aurait versé des pots-de-vin à l’Etat ouzbek, il y a huit ans. L’argent aurait atterri dans les coffres d’une banque suisse.
Cette annonce d’une enquête visant directement une proche du chef de l’Etat coïncide avec la mobilisation, mercredi, des Pays-Bas, des Etats-Unis et de la Norvège sur une affaire connexe. Autant d’éléments qui marquent un tournant dans une enquête ouverte au début de l’été 2012 par Berne. «Les conditions d’une inculpation n’étaient pas remplies auparavant, notamment en raison de l’immunité dont bénéficiait Gulnara Karimova», a déclaré mardi au Temps le procureur général Michael Lauber.
La perquisition ordonnée dans sa villa de Cologny à la fin août 2013 – après son départ de Suisse – aurait permis d’accumuler des éléments «décisifs», selon un proche de l’enquête. Le montant des avoirs gelé par les autorités dans ce dossier dépasse les 800 millions de francs. Ce qui en fait la plus importante affaire de blanchiment jamais instruite en Suisse. Sur cette somme, environ 500 millions représenteraient des pots-de-vin que l’opérateur suédois TeliaSonera est soupçonné d’avoir versé, entre 2007 et 2010, pour conquérir le marché de la téléphonie en Ouzbékistan, a appris Le Temps. Le reste est principalement constitué de «valeurs patrimoniales» – titres de propriété, bijoux, or – appartenant à la fille de celui qui dirigeait déjà le pays du temps de l’URSS.

Les avocats qui, en Suisse, défendent les intérêts de Gulnara Karimova – mais aussi les sociétés qui lui sont liées, ses associés ou la République d’Ouzbékistan – ont toujours refusé de confirmer ne serait-ce que leur participation à une bataille juridique largement restée dans l’ombre, et qui est déjà remontée jusqu’au Tribunal pénal fédéral. La défense de ce personnage central du pouvoir ouzbek est rendue d’autant plus délicate que la situation politique à Tachkent semble avoir basculé à l’automne 2013. «Nous n’avons plus de contacts, nous ne recevons plus de nouvelles ni d’instructions», déplorent deux avocats de sociétés liées à celle qui fut longtemps considérée comme la main invisible tenant des pans entiers de l’économie ouzbèke.
Dix-huit mois après l’inculpation de quatre ressortissants ouzbeks de l’entourage de Gulnara Karimova, la justice fédérale s’attaque donc au premier cercle du pouvoir de ce pays d’Asie centrale. Toute l’affaire est partie de Berne début juillet 2012. Et non de Stockholm, première capitale concernée par ce qui pourrait apparaître comme une vaste affaire internationale de corruption. Ce serait en effet l’alerte de la banque Lombard Odier – voyant l’un de ses riches clients disparaître après avoir été condamné par un tribunal ouzbek – qui aurait déclenché une enquête sur des soupçons de blanchiment. Le nom de trois ou quatre autres banques suisses apparaît rapidement dans l’enquête. Des centaines de millions de francs sont gelés à titre préventif. Deux hommes de paille sont arrêtés à Genève, alors qu’ils tentent d’exfiltrer des valeurs. Le lien avec le géant scandinave des télécommunications n’est établi que par la suite, vers la fin de l’été 2012. «Formellement, la justice suédoise n’a embrayé avec sa procédure qu’en septembre», relève un proche de l’enquête.
Au fil des mois, l’affaire prend une ampleur internationale. Berne envoie des commissions rogatoires à plus de dix pays. Des perquisitions sont ainsi demandées à la justice française, qui finit par ouvrir sa propre enquête. Des propriétés de Gulnara Karimova en Ile-de-France ou sur la Côte d’Azur sont saisies. Des procureurs sont maintenant mobilisés aux Pays-Bas. En Norvège. Et aux Etats-Unis. «Chacun a des visées différentes dans cette affaire», souffle un bon connaisseur du dossier.

Aucune commission rogatoire n’a en revanche été envoyée à Tachkent. Et pour cause. Alors que s’échafaude la succession d’un Islam Karimov affaibli – des élections sont agendées en 2015 –, la situation politique a basculé dans la confusion. Longtemps intouchable, la fille du septuagénaire à la tête du pays serait assignée à résidence depuis le 17 février, poursuivie pour «escroquerie». Jusque-là hyperconnectée à Internet, l’héritière de 42 ans ne donne plus signe de vie. Comme la dizaine de ses proches – notamment sa «confidente», Gayane Avakian, sous enquête en Suisse pour son rôle dans des transferts des fonds liés à TeliaSonera – apparemment incarcérés par les «services» ouzbeks.
Interrogé sur le parallèle entre le début de cette purge visant Gulnara Karimova et son inculpation par la Suisse, un proche de l’enquête lève les bras. Parle de «coïncidence». Et assure ne pas se formaliser au sujet des interrogations pouvant voir le jour sur l’instrumentalisation de la justice. Cette source relève que, «crise politique ou pas», il y a de toute façon «toujours des intérêts» prêts à influencer une enquête dans laquelle plus de 800 millions sont en jeu.

Exiles 'enter Swiss home



 Exiled Uzbek dissidents broke into the Geneva home of President Islam Karimov's eldest daughter last month, publishing images of items allegedly taken from Uzbekistan's national museum, according to a report published on Sunday.



The members of a dissident group called Uzdem Fund Suisse entered the abandoned but not quite empty luxury home of Uzbekistan's once all-powerful Gulnara Karimova on December 23rd, broadcasting images from within on Skype and tweeting about what they saw, Swiss weekly Le Matin Dimanche reported.
 
Works of art, gold and silver trinkets, jewellery, and an 18th century jewel-encrusted Koran were among the items the group filmed in the villa overlooking Lake Geneva, which Karimova purchased in 2009 for 18 million francs ($20 million).
 
Head of the group Sefer Bekcan, a 53-year-old Uzbek dissident who has been living in Switzerland for the past 15 years, compared the tour around the estate to "visiting a museum, without a ticket".
 
According to Le Matin Dimanche, the group claims Uzbekistan's fallen first daughter "confiscated" many of the items from the national museum in Tashkent.
 
Karimova, who long managed to combine politics with a career as a pop star, fashion designer and head of charitable funds and who was seen as a possible successor to her 75-year-old father, has suffered a spectacular fall from power in recent months.
 
Her media empire was shut down by the authorities in October and more than a dozen boutiques selling Western clothes in Tashkent, believed to belong to her or her business partners, were closed on allegations of tax evasion and other charges.
 
That blow came after Karimova, who had been serving as her country's ambassador to the United Nations in Geneva, was removed from that position and stripped of her diplomatic immunity in July.
 
Karimova, who has been dogged for years by allegations of money laundering in Europe that have prompted an investigation in France, left Switzerland shortly after that, Sunday's report said.
 
The dissident photos from inside her Geneva home, published by the paper, showed left-behind jewels, artwork, pictures and clothing, as well as an empty floor safe, furniture covered in plastic and a Bentley and a Mercedes SLK still parked in the garage.
 
Bekcan did not reveal how he and the other dissidents got hold of the keys to Karimova's house, but said several of her staff members had joined the dissident group, according to the report.
 
Another possibility, according to the report, was that Uzbekistan's Rustem Inoyatov security service, believed to be heading the campaign against her back home, and Karimova's estranged younger sister Lola Karimova Tillayeva, who owns a house nearby, had helped the dissidents.
 
Geneva police, meanwhile, said they had informed the house owner they could not take action against the intruders unless an official complaint was filed.
 
The dissidents were in the end forced to leave when a private security firm was called in, Le Matin Dimanche reported.

Le disgrazie di Gulmara Karimova e il futuro dell’Uzbekistan


Le disgrazie di Gulmara Karimova e il futuro dell’Uzbekistan




Islam Karimov è un dittatore di successo, ma ha una certa età e si dice anche qualche problema di salute e qualcosa comincia evidentemente a sfuggirgli. Il paese viene da un mese di mobilitazione delle forse di sicurezza ed è tranquillissimo se non fosse che in famiglia è guerra.
Ci sono due letture dell’improvviso accendersi della scena uzbeka, altrimenti noiosa nella misura in cui Karimov fa sparare sulla folla al primo accenno di manifestazione e ama bollire vivi gli oppositori (così vuole la vulgata). La prima propone un conflitto per la successione all’interno della famiglia, mentre la seconda vede nel motore dei recenti eventi i vertici degli onnipotenti servizi segreti (SNB), che starebbero facendo piazza pulita di eventuali successori di Karimov in vista delle elezioni del 2015, alle quali evidentemente ritengono che non si presenterà, convinzione condivisa anche da chi propende per la prima ipotesi.
L’impostazione del regime di Karimov è quella classica dello stato stalinista nella sua versione pi accentrata e paranoica, il modello al quale si sono affidati con successo tutti gli ex leader dei partiti comunisti locali che hanno preso il potere fin dallo scioglimento dell’URSS. e che ci sono ancora grazie alla pratica del terrore e alla messa in scena d’elezioni plebiscitarie che lasciano pochi dubbi su quanta democrazia vi circoli. Karimov peraltro viene descritto come progressivamente più isolato nella sua magione di campagna, si è liberato da qualche tempo del suo fidato capo del SNB Akhat Nasyrov, praticamente onnipotente e lo ha sostituito con Rustam Inoyatov, che le cronache e certe voci definiscono ambizioso e incline a presentarsi alle prossime elezioni. Sia come sia, i segni di una lotta per la successione in corso si sono manifestati all’interno della famiglia Karimov e hanno visto scontrarsi pubblicamente le due figlie del dittatore, Gulnara e Lola, con il risultato che la prima è rovinata nella polvere e ora sarebbe agli arresti domiciliari dopo che le forze di sicurezza hanno fatto irruzione dal tetto nel suo appartamento per arrestare alcuni sui soci, accusati di esportazione illecita di capitali e frode ai danni dello stato, ai quali il procuratore locale ha promesso punizioni esemplari.

Gulnara Karimova, 41 anni, qualche mese fa era una donna di successo, viveva per lo più in Occidente alternandosi tra la carriera di cantante (con il nome di Googosha), stilista e ambasciatrice del paese. Platealmente disinteressata alla situazione dei diritti umani nel paese, di recente Karimova ha ammesso a The Guardian che forse prima era distratta: «Non volevo entrare in conflitto e non vedevo molte delle cose che davano fastidio a molte persone, perché ero molto occupata a lavorare sui progetti della gente reale, borse e sostegno alle associazioni professionali. Alcuni lo denunciavano ad alta voce, ma ci è voluto tempo per capire la realtà nella quale vivevamo.» Alcuni gliene chiedevano conto anche sui social network, che usava con entusiasmo, ma lei faceva orecchie da mercante, adesso che le è stato negato l’accesso a internet c’è un account internet che chiede giustizia e attenzione alla sua triste sorte, la consapevolezza sembra essere arrivata troppo tardi, altrimenti sarebbe rimasta nella sua casa da 20 milioni di dollari a Ginevra. Ricchezza che non l’insospettiva minimamente, così come non ci trovava nulla di male ad approfittare di una situazione di estremo privilegio mentre papà in patria ogni anno chiudeva le scuole per mandare allievi e insegnanti a raccogliere il cotone, uno degli asset principali del paese prima che iniziasse la corsa che lo ha portato a diventare il terzo esportatore di gas naturale eurasiatico dopo la Russia e il Turkmenistan. Gulnara peraltro è anche titolare del non invidiabile titolo di «persona più odiata del paese» per il suo appariscente presenzialismo e per le spese immense che traspaiono dal suo stile di vita e quindi non è per niente irrealistico che la famiglia abbia voluto tarpare le ali, più che a una candidata alle presidenziali, alle attività della scheggia impazzita della famiglia, che ha attirato sui vertici del regime l’attenzione della giustizia di diversi paesi, non bastasse il triste record per assenza di democrazia e libertà di stampa e d’opinione con il quale il regie deve convivere a livello d’immagine all’estero. Ha senso offrirla come capro espiatorio e sottrarla comunque alla giustizia dei paesi europei che hanno aperto inchieste contro di lei e che le chiedono contro delle sue ricchezze, che a questo punto potrebbero essere sequestrate dalla giustizia uzbeka e tanti saluti all’ipotesi di sequestri milionari.
Ricchezza che gli uzbeki finora non hanno potuto apprezzare, ma della quale Gulnara disponeva in abbondanza, al punto che lei e la sorella fanno base a Ginevra circondate da una corte di servizio e si danno a spese tipiche degli sceicchi. Entrambe, come peraltro la madre Tatiana, sono nominalmente a capo di piccoli imperi economici, una ricchezza che ha attirato l’attenzione delle procure di Svezia, Svizzera e Francia, tre paesi indagano su Gulnara e uno su Lola perché sospettano importazioni illegali di capitali frutto di corruzione, ma ovviamente a fare sensazione è che su di lei e il suo entourage sia calata la mano pesante della giustizia uzbeka, che in teoria aveva elementi per insospettirsi gia da decenni e che se agisce ora è perché ha chiaramente ricevuto lo stimolo e l’autorizzazione a farlo da chi ha mandato a morte personalità più importanti di un giudice per molto meno.
A deporre per la versione dello scontro familiare ci sono le uscite pubbliche delle due sorelle. Gulnara ha denunciato un complotto ai suoi danni e anche un tentativo d’avvelenamento con il mercurio nel 2011, presentano un certificato che dimostrerebbe alte concentrazioni di metalli pesanti nel sangue suo e in quello della figlia. Tra i responsabili del complotto ha esplicitamente indicato il capo dei servizi Inoyatov, la sorella e la madre. Gulnara parte dall’ovvia considerazione che una campagna di delegittimazione ai suoi danni debba essere stata autorizzata ai massimi livelli, pensa che Inoyatov voglia correre alla presidenza, e che il padre sia stato ingannato in pratica dalle malelingue e convinto dalla lettura di un sito che la mette in cattiva luce, organizzato dagli stessi servizi. La stessa sorella Lola 35 anni, però non è al di sopra di ogni sospetto, di recente ha rotto il suo abituale silenzio per dire che non parla con la sorella da 12 anni (non è vero) e che, per ora, non pensa di candidarsi alla presidenza. L’idea è che in casa Karimov mamma Tatyana sostenga la candidatura di Lola, che ha sostituito proprio Gulnara nel ruolo d’ambasciatrice all’UNESCO, su quella delle vulcanica sorella, che per di più è un’infaticabile organizzatrice di eventi culturali che contaminano l’isolamento del paese. Secondo Gulnara questa sua attività sarebbe particolarmente invisa all’apparato e uno dei motivi della sua improvvisa caduta in disgrazia.
La mano di Lola o dei servizi uzbeki è chiaramente visibile dietro un blitz dell’opposizione in esilio nella casa ginevrina di Gulnara, dove gli attivisti del gruppo d’opposizione Uzdem Fund Suisse sono entrati con le chiavi e i codici degli allarmi e da dove, prima che arrivassero gli uomini di un’azienda di sorveglianza privata, hanno pubblicato sui social network le immagini del lusso dell’ambiente e la presenza di opere d’arte uzbeke che dovrebbero trovarsi invece nei musei nazionali.
Inutile chiedere alle autorità uzbeke notizie su quello che sta succedendo, risponde solo il silenzio, l’unica dichiarazione ufficiale proveniente dall’ufficio di presidenza dice che sono questioni di famiglia di Karimov e che l’ufficio commenta solo questioni inerenti la sua presidenza, aggiungendo peso all’ipotesi di un conflitto effettivamente dinastico. Se la spettacolare irruzione in casa di Gulnara del 17 febbraio fosse avvenuta senza il consenso di Karimov è chiaro che la situazione sarebbe molto più grave, ma anche se si tratta di una lotta intestina alla famiglia è pur sempre una frattura epocale per un regime come quello di Karimov. L’ipotesi che qualcuno interno al regime lo stia assediando facendo pressioni sulla famiglia non è da scartare, ma significherebbe che Karimov ha già perso il controllo dell’apparato e che questo sta agendo per isolare la famiglia e per venire a capo del problema posto dalla guardia presidenziale. Si tratta di un esercito nell’esercito, composto di fedelissimi mantenuti isolati dal resto del mondo e allevati nel culto del capo e paranoia. Giurano fedeltà al presidente e non possono comunicare con l’esterno, nemmeno andare online o seguire gli sviluppi politici, esistono solo per rispondere agli ordini di Karimov e anche in caso di ribellione dell’apparato a Karimov sarebbero un osso duro da affrontare, visto che non c’è da dubitare che il dittatore ordinerebbe di sparare su chiunque gli venisse in mente di considerare un nemico. Il regime per ora non pare comunque interessato dalla disgrazie di Gulnara e non sembra sentire il bisogno di risponderne al paese o di denunciare mosse ostili da parte di poteri oscuri, segno che probabilmente l’Uzbekistan è ancora decisamente il regno di Karimov e dei suoi fedeli servizi di sicurezza e che le disgrazie di Gulnara non giungono all’insaputa dell’anziano leader, circostanza esclusa anche dalla figlia, che lo dice invece male informato da chi la calunnia e quindi sostanzialmente d’accordo con la sua punizione. La Dinasty uzbeka promette scintille e qualunque sia il copione che si sta scrivendo avrà conseguenze sul futuro del paese e sull’assetto del potere, che nel medio periodo dovrebbe comunque continuare a essere riservato a un numero ristrettissimo di persone, già ai vertici delle gerarchie dell’attuale regime.
Pubblicato in Giornalettismo

The Federal Prosecutor Switzerland

swissinfo.ch 
  

                                The Federal Prosecutor Switzerland
  


The Federal Prosecutor’s Office says it has extended a money laundering investigation to include Gulnara Karimova, the eldest daughter of the Uzbek president. The probe, launched in 2012, initially focused on four of Karimova’s allies.
The investigation was widened last September following legal assistance from the authorities in neighbouring France and in Sweden, according to a statement published on Wednesday.

Police in Geneva had also searched the villa of Karimova, who had diplomatic immunity as the Uzbek representative to the United Nations and other Geneva-based international organisations. That immunity was lifted by a court decision last year.

Karimova is believed to be a the centre of a feud with the country’s political elite ahead of presidential elections in Uzbekistan scheduled for early next year.

Karimova is a businesswoman and pop star, but she has fallen from grace in the central Asian republic following high-profile corruption investigations. Many of her business and charitable organisations were also put under investigation in her own country.

At least three of her close allies were arrested in Uzbekistan last month. Switzerland had detained two people in Geneva in 2012 in connection with the money laundering investigation, but they were granted bail.

An undisclosed amount of Uzbek assets was frozen in Switzerland in 2012.

Currently CHF800 million ($1.1 billion) are blocked according to the prosecutor's office. Reports say they could be linked to the acquisition of a Swedish telecommunications group.

...Président ouzbek pour blanchiment

 

La Suisse enquête sur la fille aînée du président ouzbek pour blanchiment


GENEVE - La justice suisse a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête pour soupçon de blanchiment d'argent contre Gulnara Karimova, la plus âgée des filles du président ouzbek, qui avait bénéficié de l'immunité diplomatique jusqu'à l'été dernier.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) enquête contre Gulnara Karimova - la plus âgée des filles du président ouzbek - pour soupçon de blanchiment d'argent. Ouverte au départ contre quatre personnes de l'entourage de Karimova, l'enquête pénale la vise personnellement depuis l'automne dernier, a expliqué le MPC dans un communiqué.

Les soupçons de blanchiment d'argent portent sur des actes présumés illicites ayant eu lieu dans le marché des télécommunications en Ouzbékistan. Le lien avec l'enquête ouverte par les autorités suisses est constitué par l'existence de valeurs patrimoniales en Suisse, qui ont été séquestrées à hauteur de plus de 800 millions de francs suisses (658 millions d'euros).

Le MPC poursuit ses investigations afin de déterminer l'origine des valeurs patrimoniales séquestrées en Suisse.

En sa qualité de représentante permanente de l'Ouzbékistan auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales à Genève, Gulnara Karimova avait bénéficié de l'immunité diplomatique jusqu'à l'été dernier. C'est donc le 16 septembre 2013 que l'enquête pénale a été étendue à son encontre.

Des enquêtes sont aussi en cours en France et en Suède.

La justice suisse a ouvert son enquête pénale en juillet 2012. Dirigée au départ contre quatre ressortissants ouzbeks entretenant des relations d'ordre privé et économiques avec la fille du président, l'enquête a mené à l'arrestation à l'été 2012, à Genève, de deux d'entre eux, qui ont été libérés de la détention provisoire à la mi-octobre 2012 contre le versement d'une caution.

Fin août 2013, le MPC a perquisitionné avec l'aide de la police judiciaire fédérale et de la police genevoise dans la villa de Karimova à Genève pour réunir de nouveaux éléments de preuve.

Mme Karimova, une quadragénaire aux multiples activités allant des cosmétiques à la mode en passant par la chanson, est récemment tombée en disgrâce, alors qu'elle était jusqu'alors considérée comme une possible prétendante à la succession de son père, le président Islam Karimov, au pouvoir depuis 1991.

Les membres du groupe dissident ouzbek en exil Uzdem Fund Suisse étaient entrés par effraction le 23 décembre 2013 dans l'ancienne luxueuse demeure de Mme Karimova à Genève et avaient diffusé sur Skype des photos de l'intérieur de la résidence avec des objets qui proviendraient du Musée national ouzbek, avait rapporté début janvier l'hebdomadaire suisse Le Matin Dimanche.


(©AFP / 12 mars 2014 11h13)

вторник, 11 марта 2014 г.

Путин Қиримга кирди, аммо Россия Украинадан хайдалганмиди?

               Украина бошкарувидаги Россия хукумронлиги,  хар доим яширин келишувлар билан хал қилинмокда эди. Украинларнинг давлат қуриш харакати Москва тарафидан Қирим Хонлигиниг тикланиши билан тенг ходиса сифатида қаралган.

  Украин етнонегизида туркий халқлар кони 30% атрофида хисобланмокда. Украин тарихчилари бу хақда хужжатлар асосида кўплаб китоблар ёзишган. Туркий халқлардан бўлган Печенеклар, Кипчoқлар, Гагавузлар, Аварлар бугунги Украиналикларниг ичига сингиб кетган қавмларимиздир. Гарбий Украинада жой номлари, кўплаб туркий исимлар халиям кўплаб учрамокда. Украинадаги, Молдова, Руминя, Мажористон (Венгеря) Балгарядаги християн турк кавмларинг уйгониши, узлигига кайтаяпгани кузатилмокда.  Венгеряда, Руминяда, Молдавяда расмий сиёсий партиялар тузилган ва улар атрифига турклик асосида  бирлашишни шиор килишган. Венгеряда, Руминядаги Секелистан автoном вилоятида эски туркчани ўрганиш бошлангич мактабларда расмий тил билан бирга тенг хукукли хисобланди. Олдинига Чор Рус, кейинчалик Совет ва хозир Путинизм тасирида колган ўзбеклар бу маьлумотларга кулишади. Улар учун Россиядек кудратли ога хамма нарсага кодир. Туркий халклар одам бўлмайди. Узбеклар хечам одаммас..... Бу манкуртлик васвасаси билан 150 йилдан бери Туркистонда миллионларча халкимизни мияси ювилмокда.  Россиянинг Қирим ишголини олкишлаётган ўзбекларнинг овози баланд пардадан янграмокда.



       Путинниг Қирим ишголи.


  Гарбий Украина Чор Россияси ва Советларга карши доимий исён бешиги эди. Бу 350 йилдан бери давом этаётган мужодала силсиласига хар кандай режим бунга чора тополмаган. Путин хам анча йиллардан бери бунга чора излади. Путинниг устози Cталин бу масалани Украинада суний очлик келтириб чикариш оркали хал килгандай бўлди. Миллионларча Украин очликдан кирилиб кетди. Аммо бу халк 1991 йилда Советларниг таркатилиши тарафдори бўлиб чикди. Руслар бу "хоинлик"ни кечирмадилар. 1996 йилда Украина тузокка туширилди. Атом куролларидан вос кечирилишида Росиянинг роли катта бўлди. Мана бугун бу куроллар Украина учун канчалик мухим химоя воситаси эканлиги ўртага чикди.

   Советлар таркагандан кейин Россияда "Примаков доктирини" ишлаб чикилди. Бу хужжатнинг бир кисми билан мен хам танишганман. Бир кадам олгага кетиш учун бир кадам чекиниш оркали Россия имперясинг кайта тикланиш методлари борлигини тахмин килгандик. Ислом Каримовга очик хат оркали Узбекистон тупрокларида колган совет армияси куролларини Россияга бермасликни талаб килдик.

Ўрта манзилли атом ракеталари ва узок манзилли атом бомба ташийдиган самалётларни саклаб колиш кераклиги хакида талабнома хам киритдик. Хатто Чирчикдаги харбий вертлётлар ўзбек миллий учувчи харбийларимиз билан биргаликда килган харакатларимиз соясида кўткарлди. Қискачаси Совет давлати таркалди аммо унинг харбий салохияти биттагина Россия химматига берилди.

   Эсигизда булса 1990 йилларда тинмасдан матбуот оркали, ўгирланган атом куроллари, бир карасанг Саддамга, бошка гал Қаддофийга ва хатто Ал Қоидга сотилди деган маьлимотлар таркатилмокда эди. Хаммасинг оркасида эски КГБ матбуот мутахасислари бўлган. Максад халкаро майдонда эски советлардан колган барча куролларни энг хавфсиз саклай оладиган рус армияси деган тушунча уйготиш бўлган. Хакикатдан хам бунга эришди КГБ давомчилари. Гарб давлатлари янги ташкил топган давлатларни ишонарсиз хисоблаб Россияга харбий салохиятнинг кайтадан ўтиб кетганидан хабарсиз эдилар. Гарб капиталист, очкўзлик билан янги давлатлардан окиб келаётган ноконунуй бойликларни банкаларига йигиш билан овора бўлди. Россия бу масалада гинг демади. Гарб янги давлатларда янги кадрлар хокимиятга келиши учун хеч нарса килмади. Инкилоб экпорти билан битта ўгрини бошкасига алмаштирди халос. Роcсия учун эса эски кадрлари сафига ёшлардан янги кадрлар таёрлаш учун мукаммал вакт имкони берилди.

Янги мустакил давлатлардаги жaраёнларни сабрли кузатувчиси булган КГБ  олдинига Россия хокимиятига ўз одами Путинни ўтказди. Эски совет жумхурятларидаги (Балкикбўйидан ташкари) харбий академялар ва разведкаси, Миллий Хавфсизлик Хизматлари академяларини уз эски кадрлари билан таминлади. Бу кадрлар укитишнинг юкори боскичини факат Россия махсус академяларидагина берилади деган коидани жорий килишди. Гарбда тайёргарчиликдан уткан ёшларга   албатда ЦРУ, Моссад.... агентлари деб "ишонарли" далиллар билан йўк килиниши ташкил килинди.  Эски Политбуюродан чиккан бугунги мустакил Призидентлар бу "маьлумотлар" асосида миллий фикирлайдиган кадрларни йўк килдилар.


Бу Путинизмнинг бошланиши эди.


2010 йилга келганда Путинизм эски советларни тиклаш ва янги Чор Россиясини барпо килиш  "Примаков доктрини"  амалга ошириш бошлагани эълон килинди.


Биринчи масала: 

10 мустакил давлатда кадрлар россияпараст килиб тарбиялаб керакли ишларга кўйилди:


Иккинчи масала: 

Гарб дунёси бошлатадиган иктисодий камалга карши АҚШ миллий хосилотинг 30% тенг микдорда $ йигилди. 24 соатда бу давлатга иктисодий ултиматом кўйиш имкони пайдо бўлди. АҚШ Марказий банкасига 30% хазина бoнусларингни кайтариб ол дейилиши,  Амракада деволятцион бошланиши демак.

Мана энди шу машхур "нима килмок керак"?  - дедан саволга келдик.


Гарб оч капиталист банкирлар асрини тугатилиб реал иктисод кoнунларига ўтилиши учун бир кун хам кеч колмасликi  керак. Гарбда бораётган иктисодий инкирозларнинг сабаби офшор банкачилик системидир.  Реал ишлаб чикариш ўрнига электрон хисобларда айланаяпган тириллонларча $ борсалар ораси ва банкалар ораси "фоизланишини" тўхтатиши керак.   Чунки бу масала якин келажакда дунёда сиёсий иккироз ва окибатида ядровий уруш чикиш эхтимолини кучайтирмокда.  Бу кўркув воситасидан  Россия  унимли фойдаланмокда ва хавода колиб кетадиган $ ларни  кувлаяпгани йўк.  Эски советлардаги рахбарларни атайин бўлса хам ўз давлатларини талон килишни ташкил килмокда. 

Ўз кадрлари оркали бу диктаторлар ва оилалари хакида жиноий ишлар килинаяпгани  дадиллар билан хужжатлаштирмокда.  Москва хизматидан четга чикиши улар ва оилалари учун фалокат эканлиги билан кўркитилмокда. Орада халкга хам бу жиноятлар хакида озгина танишиш имкони берилмокда. Бу эса халк нарозилигини ва гарбни талончилар химоясидаги давлатлардир деган тушунчани келтириб чикармокда. Халклар бу очафат диктаторлардан хаr кандай йўл билан бўлса хам куткарувчисини изламокда.  Бу диктаторларнинг мухолифатлари гарбда саргардон холатга келтирилган.  Бир кисми радикаллашмокда. Гарб дунёси ўз демократик тузумининг ишга ярокли тузум эканлигини эски совет халклари олдида исбот килолмади. Биз Гарб сиёсатчилари орасида баъзи лидерларнинг оч банкачилик тасиридан чикиб мустакил фикирлай олишларини кутдик. Ўйлайманки Украинадаги вокеалар гарб сиёсатчиларини аклини киритди.
 Украина худудий дахлсизлигини кафолат килган гарб мум тишламокда.
 Гарб 1950-90 йиллардаги Советалогия дастурига кайтиши ва Путинизм имперялистик тузмига карши кайтадан к
ўршиши керак.  Бу масаланинг Ўзбекистон кисмида, кураш методлари ва шакли хакида таткикотлар олиб бораётган мутахасисларимиз бор.

Сафар Бекжон

Uzdenfunsuisse раиси


11.03.2014

Узбекистон деган, давлат йук. Узбекистон деган, мафя худуди бор.

Узбекистон Россия тарафидан таъсис килган шаклда сиёсий-иктисодий, ижтимоий сохалар кланларга булиб берилган. Бу сохалар бошкарувини, калан...